POSTIVE ATTITUDE
ET DIT TÔT ...
Un mensuel où s’expriment les personnes vivant avec le VIH (PVVIH), leur vie sentimentale, conjugale, sociale, leur nouvelle façon d’appréhender l’existence, les questions relative à la procréation des PVVIH. Le traitement du VIH et les avancées de la Recherche sur les Traitements du VIH combleront nos lignes.
Les correspondances avec et entre les PVVIH, avec l’équipe du magazine, les astuces beauté… le tout chaque mois.
Les domaines d’actions prioritaires (Prévention, prise en charge, Conseil et Dépistage Volontaire, co-infection Tuberculose/VIH, Prévention positive, Renforcement des capacités, Prévention de la Transmission mère Enfant, la mobilisation des Ressources, Orphelins et Enfants Vulnérables ne seront pas oubliés…).
Seront au menu les activités des ONG, les actions des partenaires (financiers et techniques), les appels à projets, les appels à candidatures (recrutement domaine humanitaire), les journées internationales, les colloques, ateliers de formations.
Des témoignages de vie des PVVIH… en vérité, en vérité, vous serez servis aux mets consistants…
jeudi 1 octobre 2009
POSITIVE BEAUTY : ETRE POSITIVE ET RESTER BELLE
Etre séropositif n’est pas un prétexte valable pour se négliger, même si l’on est sous traitement anti-rétroviral, bien au contraire.
Ce qui est important, c’est de garder une peau saine et belle voici quelques astuces qui vous aideront. Alors mesdames, messieurs à vous de jouer !
Nettoyer, hydrater, nourrir : voici les trois gestes que nous devrions effectuer chaque jour pour conserver une peau jeune et belle. Ces quatre principes de base constituent la clé d'un entretien nécessaire à tous les types de peaux. S'ajoutent également des soins du visage occasionnels qui permettent de parachever ces différents réflexes quotidiens. Pour entretenir votre peau, vous avez seulement besoin de quelques produits de beauté, que vous pouvez d'ailleurs concocter par vous-mêmes.
L'ENTRETIEN QUOTIDIEN DE LA PEAU
La première étape repose sur une toilette du visage à l'aide d'un produit nettoyant afin de débarrasser la peau de toutes les salissures de la pollution, des excès de sébum et de sueur, des cellules mortes, ainsi que d'un éventuel maquillage. Faire fi de ce premier geste aurait pour conséquence d'obstruer les pores de la peau, favoriser l'apparition de comédons et boutons disgracieux, laisser place à un teint terne, ainsi que la formation d'un grain irrégulier. Les produits de soins n'offrent pas les mêmes résultats sur une peau mal nettoyée, et ne donnent pas les résultats escomptés. Au contraire, une peau bien nettoyée s'analyse en une préparation qui renforcera le pouvoir d'action des différents produits utilisés.
N'oubliez pas que la peau est vivante, elle se renouvelle continuellement et produit donc des déchets, c'est pourquoi la toilette faciale du matin est indispensable. Le démaquillage revêt de même une importance non négligeable, il permet lui aussi d'ôter les déchets accumulés durant la journée et d'obtenir une peau nette.
Les yeux représentent une zone sensible et doivent être nettoyés délicatement à l'aide de disques en coton. Les eaux démaquillantes à base de bleuet sont conseillées pour les yeux fragiles. En cas d'utilisation de mascara waterproof (résistant à l'eau), il convient d'employer des démaquillants huileux ou des émulsions « eau dans l'huile. »
NIODA Providence
Ce qui est important, c’est de garder une peau saine et belle voici quelques astuces qui vous aideront. Alors mesdames, messieurs à vous de jouer !
Nettoyer, hydrater, nourrir : voici les trois gestes que nous devrions effectuer chaque jour pour conserver une peau jeune et belle. Ces quatre principes de base constituent la clé d'un entretien nécessaire à tous les types de peaux. S'ajoutent également des soins du visage occasionnels qui permettent de parachever ces différents réflexes quotidiens. Pour entretenir votre peau, vous avez seulement besoin de quelques produits de beauté, que vous pouvez d'ailleurs concocter par vous-mêmes.
L'ENTRETIEN QUOTIDIEN DE LA PEAU
La première étape repose sur une toilette du visage à l'aide d'un produit nettoyant afin de débarrasser la peau de toutes les salissures de la pollution, des excès de sébum et de sueur, des cellules mortes, ainsi que d'un éventuel maquillage. Faire fi de ce premier geste aurait pour conséquence d'obstruer les pores de la peau, favoriser l'apparition de comédons et boutons disgracieux, laisser place à un teint terne, ainsi que la formation d'un grain irrégulier. Les produits de soins n'offrent pas les mêmes résultats sur une peau mal nettoyée, et ne donnent pas les résultats escomptés. Au contraire, une peau bien nettoyée s'analyse en une préparation qui renforcera le pouvoir d'action des différents produits utilisés.
N'oubliez pas que la peau est vivante, elle se renouvelle continuellement et produit donc des déchets, c'est pourquoi la toilette faciale du matin est indispensable. Le démaquillage revêt de même une importance non négligeable, il permet lui aussi d'ôter les déchets accumulés durant la journée et d'obtenir une peau nette.
Les yeux représentent une zone sensible et doivent être nettoyés délicatement à l'aide de disques en coton. Les eaux démaquillantes à base de bleuet sont conseillées pour les yeux fragiles. En cas d'utilisation de mascara waterproof (résistant à l'eau), il convient d'employer des démaquillants huileux ou des émulsions « eau dans l'huile. »
NIODA Providence
HYGIENE DE VIE : HALTE AUX INFECTIONS OPPORTUNISTES
A PRIVILEGIER A LIMITER A DECONSEILLER
Repas et coucher à heures régulières, Repas équilibrés (dont petit déjeuner), Déplacements actifs : marche à pied, véloGestion de son temps : dégager les priorités
A PRIVILEGIER
Douche ou bain quotidien et après l'entraînementSe changer après l'effort, Soigner ses ongles de pieds, Se laver toujours les mains, Laver les aliments, Demander toujours l’avis de son médecin pour les moindres détails relatifs à la santé.
A LIMITER OU A EVITER
Ne pas se soucier de son apparence, Repas et coucher à heures régulières, Repas équilibrés (dont petit déjeuner)Déplacements actifs : marche à pied vélo, RelaxationGestion de son temps : dégager les priorités.
A DECONSEILLER
Fêtes tardives Nuits BlanchesStressSauter des repasGrignoterTabagisme (même passif)
Eviter l’automédication Efforts trop violents en particulier sans échauffement préalable
Précipitation due à une mauvaise organisation
Vie sédentaire : ascenseur, véhicules à moteur pour des trajets courts.
GANHOUE Israël
Repas et coucher à heures régulières, Repas équilibrés (dont petit déjeuner), Déplacements actifs : marche à pied, véloGestion de son temps : dégager les priorités
A PRIVILEGIER
Douche ou bain quotidien et après l'entraînementSe changer après l'effort, Soigner ses ongles de pieds, Se laver toujours les mains, Laver les aliments, Demander toujours l’avis de son médecin pour les moindres détails relatifs à la santé.
A LIMITER OU A EVITER
Ne pas se soucier de son apparence, Repas et coucher à heures régulières, Repas équilibrés (dont petit déjeuner)Déplacements actifs : marche à pied vélo, RelaxationGestion de son temps : dégager les priorités.
A DECONSEILLER
Fêtes tardives Nuits BlanchesStressSauter des repasGrignoterTabagisme (même passif)
Eviter l’automédication Efforts trop violents en particulier sans échauffement préalable
Précipitation due à une mauvaise organisation
Vie sédentaire : ascenseur, véhicules à moteur pour des trajets courts.
GANHOUE Israël
VOUS VENEZ D'APPRENDRE VOTRE STATUT POSITIF : QUE DEVEZ-VOUS SAVOIR ?
Le bureau du Conseiller communautaire est plutôt calme. Pourtant, il y a deux personnes. Le suspens est grand, le conseiller va procéder à l’annonce du résultat du test du dépistage VIH.
« Monsieur, je suis au regret de vous annoncer que le résultat de votre test est positif, vous êtes porteur du VIH. Mais ne vous inquiétez pas, vous avez aujourd’hui, la possibilité de gérer votre état. Plusieurs solutions s’offrent à vous. Vous avez à votre disposition une assistance médicale, psychologique, et un cadre pour vous exprimer. Monsieur, sachez que ce n’est pas la fin du monde. Vous avez encore la vie devant vous. »
Les paroles du Conseiller sonne comme un écho dans la tête de son interlocuteur. Tout ceci ne veut rien dire pour lui. Ce sont justes des mots pour le calmer et le consoler. Il récupère l’enveloppe d’une manière légère et d’un geste brusque, il se lève. Il est soudain pris d’un malaise. Il a le vertige et le conseiller l’aide à se rasseoir et lui laisse le temps de reprendre ses esprits.
Cette scène n’est pas unique et isolée, car en Côte d’Ivoire, 750 000 personnes ont vécu cette expérience.
Ce sont en effet, 750 000 qui personnes vivent avec le VIH. Nous ne le souhaitons pas. Malheureusement d’autres personnes encore revivrons cette expérience.
Qu’est-ce qu’il faut savoir pour aborder cette situation ? Nous avons collecté quelques informations sur ce qu’il conviendrait de savoir.
Découvrons ensemble….
APRES AVOIR REÇU UN DIAGNOSTIC DU VIH
Si vous amorcez la lecture de ce texte, c’est probablement parce que vous avez appris récemment que vous êtes porteur du VIH et parce que vous souhaitez obtenir de l’information sur les implications d’une telle nouvelle. Peut-être vous demandez-vous également ce que vous pouvez faire? Vous abordez la première étape du long périple que constitue l’apprentissage de la vie avec le VIH.
Nous aborderons deux sujets dans le cadre de cette discussion : ce que vous devez savoir dès maintenant en tant que personne nouvellement diagnostiquée, et ce que vous pouvez faire pour vous adapter à cette nouvelle réalité dans le prochain numéro.
CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR
Vous allez bien …
La première chose que vous devez savoir est que vous allez bien. Vous n’allez pas mourir demain. Vous n’avez pas à annoncer à tout votre entourage que vous êtes séropositif. Mais plus important encore, vous ne devez pas faire comme si rien n’avait changé, parce que ce n’est pas le cas.
Rappelez-vous simplement que votre vie n’est pas finie et que vous aurez amplement le temps de composer avec cette nouvelle.
Apprendre qu’on a le VIH, c’est apprendre que notre vie ne sera plus jamais la même. Il est parfaitement normal qu’à l’idée d’avoir à vivre avec le VIH, vous ressentiez une foule d’émotions différentes.
Comment vous sentez-vous en ce moment? Peut-être venez-vous tout juste de l’apprendre et êtes calme. Ou peut-être l’avez-vous appris il y a un ou deux mois et alliez bien jusqu’à ce que quelqu’un passe une remarque méprisante. Ou peut-être vous êtes-vous mis à boire et à « festoyer » avec un peu trop d’enthousiasme, ou êtes-vous rentré dans votre coquille, tout en sachant que vous ne pourrez pas agir de la sorte éternellement.
Indépendamment de ce que vous ressentez, il est vraiment important que vous vous disiez que tout va bien et que vous vous permettiez de ressentir toutes les émotions qui vous assaillent. C’est également une bonne idée de les extérioriser – soyez en colère, triste, confiant, calme, abandonnez-vous momentanément à la peur et à la stupeur. Toutefois, si vous n’arrivez plus à gérer ce torrent d’émotions et que vous vous sentiez accablé, prenez garde que cela ne se retourne pas contre vous ou votre entourage. Envisagez de consulter et de solliciter l’aide de vos amis et de votre famille, mais surtout d’autres personnes vivant avec le VIH. Parler de vos émotions peut vous faire beaucoup de bien.
… et vous avez un avenir.
Vous ne le croyez peut-être pas à l’heure actuelle, mais le VIH n’est pas une sentence de mort. Des progrès considérables ont été réalisés sur le plan des soins et du traitement du VIH.
Les personnes porteuses du VIH mènent aujourd’hui une vie longue et productive. En fait, les médecins avancent même l’hypothèse que bon nombre des personnes vivant avec le VIH vivront désormais aussi longtemps que si elles n’avaient pas contracté le virus. Donc, puisqu’il y a de fortes chances que vous soyez dans les parages encore longtemps, vous avez un avenir. Vous pouvez encore avoir des relations sexuelles, vous pouvez encore créer et entretenir des relations significatives, vous pouvez encore avoir une famille et mener une carrière. Peut-être vous dites-vous qu’il n’y a plus aucune raison de poursuivre les buts que vous vous étiez fixés avant d’apprendre votre séropositivité. Dites-vous qu’il est normal que vous soyez découragé en ce moment, mais ne renoncez pas à vos rêves et, surtout, ne faites pas une croix sur votre propre vie.
Si vous vous sentez triste et désespéré ou si vous ne prenez plus aucun plaisir aux choses que vous aimiez faire auparavant et que cet état perdure, il serait sage d’en parler à votre médecin. Il se peut que vous souffriez de dépression. C’est tout à fait normal dans ces circonstances et il existe des thérapies qui pourront vous aider à reprendre goût à la vie. Aurez-vous à relever beaucoup de nouveaux défis? Oui – tant sur le plan de votre santé que de votre vie sociale – mais il y a des organismes et des gens qui peuvent vous aider. Il existe des groupes qu’on appelle « Groupes de paroles», ou « Groupes d’auto support » ou même « Clubs d’Observance », qui offrent du soutien aux personnes vivant avec le VIH, aux personnes comme vous. Ces sont également un bon moyen de rencontrer d’autres personnes vivant avec le VIH. Il se peut que vous ne vous sentiez pas prêts à communiquer avec un Groupe pour le moment, et c’est très bien ainsi.
Prenez votre temps. Ils seront là pour vous aider lorsque vous serez prêts à les rencontrer. Nous vous suggérons dans ce cas d’en parler à votre médecin ou à un conseiller qui se trouve sur votre site de prise en charge médicale.
Seulement, il faut comprendre que la décision d’adhérer à un groupe vous appartient. Cependant il faut prendre la bonne décision.
préféré ne jamais apprendre que vous êtes porteur du VIH. C’est vrai que la première fois, il est difficile d’entendre une telle chose. Mais le fait que vous le sachiez signifie que vous pouvez prendre les mesures qui s’imposent afin de prendre soin de vous et de votre santé. Savoir, c’est pouvoir. C’est un cliché, mais c’est vrai. Puisque vous connaissez votre état, vous pouvez décider de la manière dont vous voulez vivre avec le virus. Il se peut qu’au début vous ne vouliez pas en savoir trop sur le sujet, mais n’ayez crainte; au fil du temps, vous pourrez apprendre tout ce qu’il vous faut savoir et, surtout, vous apprendrez à vivre avec le VIH, à votre manière.
CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE…, (A DECOUVRIR DANS LE PROCHAIN NUMERO)
Source : www.catie.ca
NIODA Providence
Email : darinamilla@yahoo.fr
« Monsieur, je suis au regret de vous annoncer que le résultat de votre test est positif, vous êtes porteur du VIH. Mais ne vous inquiétez pas, vous avez aujourd’hui, la possibilité de gérer votre état. Plusieurs solutions s’offrent à vous. Vous avez à votre disposition une assistance médicale, psychologique, et un cadre pour vous exprimer. Monsieur, sachez que ce n’est pas la fin du monde. Vous avez encore la vie devant vous. »
Les paroles du Conseiller sonne comme un écho dans la tête de son interlocuteur. Tout ceci ne veut rien dire pour lui. Ce sont justes des mots pour le calmer et le consoler. Il récupère l’enveloppe d’une manière légère et d’un geste brusque, il se lève. Il est soudain pris d’un malaise. Il a le vertige et le conseiller l’aide à se rasseoir et lui laisse le temps de reprendre ses esprits.
Cette scène n’est pas unique et isolée, car en Côte d’Ivoire, 750 000 personnes ont vécu cette expérience.
Ce sont en effet, 750 000 qui personnes vivent avec le VIH. Nous ne le souhaitons pas. Malheureusement d’autres personnes encore revivrons cette expérience.
Qu’est-ce qu’il faut savoir pour aborder cette situation ? Nous avons collecté quelques informations sur ce qu’il conviendrait de savoir.
Découvrons ensemble….
APRES AVOIR REÇU UN DIAGNOSTIC DU VIH
Si vous amorcez la lecture de ce texte, c’est probablement parce que vous avez appris récemment que vous êtes porteur du VIH et parce que vous souhaitez obtenir de l’information sur les implications d’une telle nouvelle. Peut-être vous demandez-vous également ce que vous pouvez faire? Vous abordez la première étape du long périple que constitue l’apprentissage de la vie avec le VIH.
Nous aborderons deux sujets dans le cadre de cette discussion : ce que vous devez savoir dès maintenant en tant que personne nouvellement diagnostiquée, et ce que vous pouvez faire pour vous adapter à cette nouvelle réalité dans le prochain numéro.
CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR
Vous allez bien …
La première chose que vous devez savoir est que vous allez bien. Vous n’allez pas mourir demain. Vous n’avez pas à annoncer à tout votre entourage que vous êtes séropositif. Mais plus important encore, vous ne devez pas faire comme si rien n’avait changé, parce que ce n’est pas le cas.
Rappelez-vous simplement que votre vie n’est pas finie et que vous aurez amplement le temps de composer avec cette nouvelle.
Apprendre qu’on a le VIH, c’est apprendre que notre vie ne sera plus jamais la même. Il est parfaitement normal qu’à l’idée d’avoir à vivre avec le VIH, vous ressentiez une foule d’émotions différentes.
Comment vous sentez-vous en ce moment? Peut-être venez-vous tout juste de l’apprendre et êtes calme. Ou peut-être l’avez-vous appris il y a un ou deux mois et alliez bien jusqu’à ce que quelqu’un passe une remarque méprisante. Ou peut-être vous êtes-vous mis à boire et à « festoyer » avec un peu trop d’enthousiasme, ou êtes-vous rentré dans votre coquille, tout en sachant que vous ne pourrez pas agir de la sorte éternellement.
Indépendamment de ce que vous ressentez, il est vraiment important que vous vous disiez que tout va bien et que vous vous permettiez de ressentir toutes les émotions qui vous assaillent. C’est également une bonne idée de les extérioriser – soyez en colère, triste, confiant, calme, abandonnez-vous momentanément à la peur et à la stupeur. Toutefois, si vous n’arrivez plus à gérer ce torrent d’émotions et que vous vous sentiez accablé, prenez garde que cela ne se retourne pas contre vous ou votre entourage. Envisagez de consulter et de solliciter l’aide de vos amis et de votre famille, mais surtout d’autres personnes vivant avec le VIH. Parler de vos émotions peut vous faire beaucoup de bien.
… et vous avez un avenir.
Vous ne le croyez peut-être pas à l’heure actuelle, mais le VIH n’est pas une sentence de mort. Des progrès considérables ont été réalisés sur le plan des soins et du traitement du VIH.
Les personnes porteuses du VIH mènent aujourd’hui une vie longue et productive. En fait, les médecins avancent même l’hypothèse que bon nombre des personnes vivant avec le VIH vivront désormais aussi longtemps que si elles n’avaient pas contracté le virus. Donc, puisqu’il y a de fortes chances que vous soyez dans les parages encore longtemps, vous avez un avenir. Vous pouvez encore avoir des relations sexuelles, vous pouvez encore créer et entretenir des relations significatives, vous pouvez encore avoir une famille et mener une carrière. Peut-être vous dites-vous qu’il n’y a plus aucune raison de poursuivre les buts que vous vous étiez fixés avant d’apprendre votre séropositivité. Dites-vous qu’il est normal que vous soyez découragé en ce moment, mais ne renoncez pas à vos rêves et, surtout, ne faites pas une croix sur votre propre vie.
Si vous vous sentez triste et désespéré ou si vous ne prenez plus aucun plaisir aux choses que vous aimiez faire auparavant et que cet état perdure, il serait sage d’en parler à votre médecin. Il se peut que vous souffriez de dépression. C’est tout à fait normal dans ces circonstances et il existe des thérapies qui pourront vous aider à reprendre goût à la vie. Aurez-vous à relever beaucoup de nouveaux défis? Oui – tant sur le plan de votre santé que de votre vie sociale – mais il y a des organismes et des gens qui peuvent vous aider. Il existe des groupes qu’on appelle « Groupes de paroles», ou « Groupes d’auto support » ou même « Clubs d’Observance », qui offrent du soutien aux personnes vivant avec le VIH, aux personnes comme vous. Ces sont également un bon moyen de rencontrer d’autres personnes vivant avec le VIH. Il se peut que vous ne vous sentiez pas prêts à communiquer avec un Groupe pour le moment, et c’est très bien ainsi.
Prenez votre temps. Ils seront là pour vous aider lorsque vous serez prêts à les rencontrer. Nous vous suggérons dans ce cas d’en parler à votre médecin ou à un conseiller qui se trouve sur votre site de prise en charge médicale.
Seulement, il faut comprendre que la décision d’adhérer à un groupe vous appartient. Cependant il faut prendre la bonne décision.
préféré ne jamais apprendre que vous êtes porteur du VIH. C’est vrai que la première fois, il est difficile d’entendre une telle chose. Mais le fait que vous le sachiez signifie que vous pouvez prendre les mesures qui s’imposent afin de prendre soin de vous et de votre santé. Savoir, c’est pouvoir. C’est un cliché, mais c’est vrai. Puisque vous connaissez votre état, vous pouvez décider de la manière dont vous voulez vivre avec le virus. Il se peut qu’au début vous ne vouliez pas en savoir trop sur le sujet, mais n’ayez crainte; au fil du temps, vous pourrez apprendre tout ce qu’il vous faut savoir et, surtout, vous apprendrez à vivre avec le VIH, à votre manière.
CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE…, (A DECOUVRIR DANS LE PROCHAIN NUMERO)
Source : www.catie.ca
NIODA Providence
Email : darinamilla@yahoo.fr
QU'EST-CE QUE LE DEPISTAGE ?
Le syndrome d’immunodéficience acquise (sida) se caractérise par un ensemble de symptômes provoqués par un virus qui s’attaque au système immunitaire (système de défense naturel du corps) et que l’on nomme virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Une déficience au niveau du système immunitaire laisse libre cour aux différents virus présents dans l’environnement.
Une personne dont le système immunitaire est affaibli, aura des risques accrus de contracter diverses infections. On nomme ces infections, Infections opportunistes. La pneumonie et la toxoplasmose en sont des exemples.
Néanmoins, une personne séropositive non traitée, pourra contracter diverses autres infections. Une première étape consiste à réunir un groupe de patients pour leur transmettre une information préalable à la mise sous ARV.
Modes de transmission :
Toutes relations sexuelles non protégées
Qu’elles soient vaginales, orales ou anales, les relations non protégées représentent des risques pour la transmission du VIH.
Partage de matériel d’injection
Le partage du matériel d’injection est également un mode représentant des risques élevés de transmission. Le partage de seringue, d’eau, de cuillère, de filtre ou de tout autre objet d’injection représente un risque de transmission élevé pour le VIH. De plus, d’autres infections telle l’hépatite C et l’hépatite B se transmet également de cette façon.
Tatouage et piercing Le matériel, utilisé par les tatoueurs et perceurs qui n’a pas été convenablement stérilisé peut être un moyen de transmettre le VIH.
Grossesse, transmission mère enfant Une mère peut transmettre le virus lors de l’accouchement ou de l’allaitement. Un test de dépistage permettra de traiter le fœtus et de prévenir la transmission du virus.
Transfusion sanguine effectuée avant 1985 Depuis 1985, le sang est testé afin de détecter le virus du VIH. De nos jours, les risques de contracter le VIH de cette manière sont presque nuls.
Blessures/éraflures Les blessures ou les éraflures peuvent représenter un risque si la plaie non cicatrisée est en contact avec un liquide biologique (sang, sperme, sécrétions vaginales) d’une personne infectée.
Dépistage :
On peut détecter le VIH par une prise de sang. Même sous effet d’une substance, une personne peut effectuer ce test. À partir du contact à risque, il faut compter un minimum de 3 mois afin de pouvoir détecter dans le sang les anticorps au VIH. Si la personne a des comportements à risques suite à son test, un nouveau prélèvement sera nécessaire. Des tests anonymes sont disponibles au sein des plusieurs certains Centres de Dépistage Volontaire.
Symptômes
Le VIH peut être sans symptôme (asymptomatique) pendant plusieurs années. Cependant, la personne infectée peut quand même transmettre le virus si elle n’emploi pas les mesures préventives nécessaires. Les personnes infectées peuvent présenter des symptômes grippaux (fatigue, fièvre, maux de tête) dans les semaines suivant le contact avec le virus.
A mesure que le système immunitaire s’affaiblit, différents symptômes apparaissent et des maladies qu’ont appelle « maladies opportunistes » peuvent se manifester. Les virus ou bactéries causant ces maladies ou infections sont généralement sans danger pour les personnes au système immunitaire fiable.
Traitements
Une personne dont le système immunitaire est affaibli, aura des risques accrus de contracter diverses infections. On nomme ces infections, Infections opportunistes. La pneumonie et la toxoplasmose en sont des exemples.
Néanmoins, une personne séropositive non traitée, pourra contracter diverses autres infections. Une première étape consiste à réunir un groupe de patients pour leur transmettre une information préalable à la mise sous ARV.
Modes de transmission :
Toutes relations sexuelles non protégées
Qu’elles soient vaginales, orales ou anales, les relations non protégées représentent des risques pour la transmission du VIH.
Partage de matériel d’injection
Le partage du matériel d’injection est également un mode représentant des risques élevés de transmission. Le partage de seringue, d’eau, de cuillère, de filtre ou de tout autre objet d’injection représente un risque de transmission élevé pour le VIH. De plus, d’autres infections telle l’hépatite C et l’hépatite B se transmet également de cette façon.
Tatouage et piercing Le matériel, utilisé par les tatoueurs et perceurs qui n’a pas été convenablement stérilisé peut être un moyen de transmettre le VIH.
Grossesse, transmission mère enfant Une mère peut transmettre le virus lors de l’accouchement ou de l’allaitement. Un test de dépistage permettra de traiter le fœtus et de prévenir la transmission du virus.
Transfusion sanguine effectuée avant 1985 Depuis 1985, le sang est testé afin de détecter le virus du VIH. De nos jours, les risques de contracter le VIH de cette manière sont presque nuls.
Blessures/éraflures Les blessures ou les éraflures peuvent représenter un risque si la plaie non cicatrisée est en contact avec un liquide biologique (sang, sperme, sécrétions vaginales) d’une personne infectée.
Dépistage :
On peut détecter le VIH par une prise de sang. Même sous effet d’une substance, une personne peut effectuer ce test. À partir du contact à risque, il faut compter un minimum de 3 mois afin de pouvoir détecter dans le sang les anticorps au VIH. Si la personne a des comportements à risques suite à son test, un nouveau prélèvement sera nécessaire. Des tests anonymes sont disponibles au sein des plusieurs certains Centres de Dépistage Volontaire.
Symptômes
Le VIH peut être sans symptôme (asymptomatique) pendant plusieurs années. Cependant, la personne infectée peut quand même transmettre le virus si elle n’emploi pas les mesures préventives nécessaires. Les personnes infectées peuvent présenter des symptômes grippaux (fatigue, fièvre, maux de tête) dans les semaines suivant le contact avec le virus.
A mesure que le système immunitaire s’affaiblit, différents symptômes apparaissent et des maladies qu’ont appelle « maladies opportunistes » peuvent se manifester. Les virus ou bactéries causant ces maladies ou infections sont généralement sans danger pour les personnes au système immunitaire fiable.
Traitements
À l’heure actuelle, aucun traitement ne permet de guérir le VIH et sida. Cependant plusieurs traitements médicamenteux, (anti-VIH) sont offerts afin de ralentir la propagation du virus. Recherches et adaptation TAPE Lazare
QU'EST-CE QUE LA PTME ?
La Prévention de la Transmission Mère à l’Enfant (PTME) se dit de plus en plus prévention de la Transmission Parents Enfants. La Transmission de l’infection VIH de la mère séropositive à l’enfant est appelée (TME) ou Transmission de Mère à l’Enfant et se fait pendant la grossesse, le travail, l'accouchement, l'allaitement maternel. On estime à 420 000 le nombre d’enfants dans le monde ont été infectées par le VIH en 2007. La grande majorité d'entre eux ont été infectés par le biais de la transmission de la mère à l’enfant.
La transmission mère-enfant est presque entièrement évitable, où les services sont disponibles. Cependant, le niveau de couverture est très faible dans la plupart des pays à ressources limitées. L'accès aux interventions et aux services destinés à prévenir les infections à VIH chez les nourrissons a été l'une des principales préoccupations à l'Assemblée générale des Nations Unies Session extraordinaire (UNGASS) sur le VIH et le sida en 2001, lorsque les États membres se sont engagés à atteindre l'objectif de réduire la proportion de nourrissons infectés par le VIH de façon considérable d'ici l'an 2010.
L'OMS a collaboré avec de multiples partenaires pour définir et renforcer l'orientation normative, en vue de la mise en œuvre des politiques de prévention, de soins et de traitement des femmes et des nourrissons infectés par le VIH et le SIDA.
La transmission mère-enfant est presque entièrement évitable, où les services sont disponibles. Cependant, le niveau de couverture est très faible dans la plupart des pays à ressources limitées. L'accès aux interventions et aux services destinés à prévenir les infections à VIH chez les nourrissons a été l'une des principales préoccupations à l'Assemblée générale des Nations Unies Session extraordinaire (UNGASS) sur le VIH et le sida en 2001, lorsque les États membres se sont engagés à atteindre l'objectif de réduire la proportion de nourrissons infectés par le VIH de façon considérable d'ici l'an 2010.
L'OMS a collaboré avec de multiples partenaires pour définir et renforcer l'orientation normative, en vue de la mise en œuvre des politiques de prévention, de soins et de traitement des femmes et des nourrissons infectés par le VIH et le SIDA.
GANHOUE Israël
Source www.who.int
PENSEES POSITIVES DE Nioda Providence
Pensée 1
Nous sommes sûr du fait que chacun porte sa croix. Cependant, l’Homme sage cherche des stratégies pour rendre la sienne moins lourde.
Pensée 2
Si l’on choisit de vivre, il faut alors obéir à une constitution suprême et universelle. Celle qui nous fixe ses règles de jeux de façon arbitraire, mais quand on essaie de la comprendre, on vit sans trop de secousses. C’est son côté imprévisible, qui lui confère tout son charme.
Pensée 3
Rien ne nous est enlevé qui ne nous soit remplacé par un autre un peu plus grand.
Pensée 4
Etre saint mentalement, c’est la garantie d’une bonne santé.
Pensée 5
« Chaque fois qu’un terrible drame ou un bouleversement majeur nous guette, c’est en réalité un nouvel ordre qui s’annonce. » Christiane Singer
Pensée 6
Quand nous nous apitoyons sur notre sort, nous dépensons beaucoup d’énergie à nous détruire. Quand nous acceptons avec philosophie le mal dont nous sommes victime, nous en ressortons riches en expériences.
Pensée 7
Un homme mourrait de chagrin et se croyait le plus malheureux du monde parce qu’il n’avait pas de chaussures jusqu’au jour où il rencontra une personne qui n’avait pas de pieds. Il comprit alors que son plus grand malheur était insignifiant pour celui qui était là en face de lui.
UN AVANT PROJET DE LOI EN CÔTE D'IVOIRE : QUELLE GACHIS !
Un Avant projet de loi sur la criminalisation de la transmission de l’infection à VIH devra être examiné prochainement par l’Assemblée Générale de Côte d’Ivoire.
Un texte vaste qui ambitionne de protéger les séropositifs, mais qui prévoit aussi de sanctionner, par de la prison, la transmission volontaire du VIH lors de relation sexuelle ou même le fait de ne pas dire sa séropositivité à son partenaire.
Un texte vaste qui ambitionne de protéger les séropositifs, mais qui prévoit aussi de sanctionner, par de la prison, la transmission volontaire du VIH lors de relation sexuelle ou même le fait de ne pas dire sa séropositivité à son partenaire.
Un projet de loi sur le VIH et le sida visant notamment à protéger les personnes touchées est en cours d'élaboration en Côte d'Ivoire. Le ministère de la Justice et des Droits de l'Homme avec le soutien d'ONUSIDA a ouvert, le 18 février, un atelier de présentation et de validation nationale de l'avant-projet de la loi sur le VIH et le sida. Selon le site Allafrica, cet avant-projet de loi "est un outil majeur pour prévenir les infections" et "protéger" les personnes séropositives. Le texte prévoit notamment des sanctions pour toute personne coupable de violation de la confidentialité. Une peine d'emprisonnement de 3 mois à 3 ans et une amende de 100 000 à 1 million de francs CFA (de 150 à 1500 euros environ) sont prévues.
Mais le texte n'est pas sans poser problème puisqu'il prévoit aussi des peines de prison de 5 à 20 ans pour "la transmission volontaire par relation sexuelle. Selon Allafrica, il en irait de même "pour la transmission par inoculation de substances infectées", par exemple, une transfusion avec du sang contaminé. Le texte semble complexe et vaste puisqu'il prévoit aussi "que la transmission par imprudence est passible d'un emprisonnement de 3 mois à 1 an et d'une amende de 100 000 à 500 000 francs CFA (de 150 à 760 euros environ). L'avant projet gouvernemental prévoit aussi des sanctions pénales pour le "partenaire qui refuse de révéler sa sérologie à son conjoint ou à sa conjointe." En contre partie (si on peut dire), le texte prévoit des sanctions pour les discriminations à l'encontre des séropositifs (prison et amendes) ou le refus d'assistance à une personne malade du sida. Même les injures contre les séropositifs rentreraient dans le champ de la future loi.
Une fois validé, le texte commencera alors son long parcours d'examen par le Parlement ivoirien.
Nous pensons sincèrement que cette loi ne doit pas être prise. D’abord elle est ne tient pas compte des dimensions complexes de l’Annonce du Statut sérologique VIH. L’Annonce du Statut sérologique positif VIH est accompagnée d’une charge émotionnelle et psychologique tant chez celui qui l’annonce et que chez la personne à qui ont fait l’annonce.
Cette charge émotionnelle n’est pas encore maîtrisée et contrôlée chez nous. Oui, notre société redoute encore le VIH et ne dissocie même pas le VIH du sida.
En plus, nous ne savons pas qu’on attraper le VIH et vivre avec, sans jamais devenir sidéen. Nous ignorons qu’un porteur de VIH peut faire des enfants sains et séronégatifs. Nous ne savons pas que le VIH ne tue plus ou ne devrait pas tuer, car les médicaments existent pour maintenir les Personnes Vivant avec le VIH en vie aussi longtemps que toutes les autres personnes.
En outre, les réactions face à l’annonce du résultat positif du test vont jusqu’au rejet, à la stigmatisation, à la discrimination vis-à-vis de la personne VIH positive. Plusieurs couples ont été brisés dès l’annonce du résultat positif. Le conjoint ou la conjointe parti(e) laissant enfants et conjoint(e). Des personnes ont perdu leur emploi pour avoir annoncé ou pour avoir fait connaître leur séropositivité VIH. Des voisins ont déménagé parce que celui qui habite à côté est séropositif.
L’Idéale serait d’annoncer le résultat de son test VIH à son partenaire. Mais, le faire et prendre une loi pour le rendre obligatoire et immédiat dans un contexte où la Discrimination est aussi accentuée ou trop présente n’est pas bénéfique.
Nous pensons sincèrement que cette loi ne doit pas être prise. D’abord elle est ne tient pas compte des dimensions complexes de l’Annonce du Statut sérologique VIH. L’Annonce du Statut sérologique positif VIH est accompagnée d’une charge émotionnelle et psychologique tant chez celui qui l’annonce et que chez la personne à qui ont fait l’annonce.
Cette charge émotionnelle n’est pas encore maîtrisée et contrôlée chez nous. Oui, notre société redoute encore le VIH et ne dissocie même pas le VIH du sida.
En plus, nous ne savons pas qu’on attraper le VIH et vivre avec, sans jamais devenir sidéen. Nous ignorons qu’un porteur de VIH peut faire des enfants sains et séronégatifs. Nous ne savons pas que le VIH ne tue plus ou ne devrait pas tuer, car les médicaments existent pour maintenir les Personnes Vivant avec le VIH en vie aussi longtemps que toutes les autres personnes.
En outre, les réactions face à l’annonce du résultat positif du test vont jusqu’au rejet, à la stigmatisation, à la discrimination vis-à-vis de la personne VIH positive. Plusieurs couples ont été brisés dès l’annonce du résultat positif. Le conjoint ou la conjointe parti(e) laissant enfants et conjoint(e). Des personnes ont perdu leur emploi pour avoir annoncé ou pour avoir fait connaître leur séropositivité VIH. Des voisins ont déménagé parce que celui qui habite à côté est séropositif.
L’Idéale serait d’annoncer le résultat de son test VIH à son partenaire. Mais, le faire et prendre une loi pour le rendre obligatoire et immédiat dans un contexte où la Discrimination est aussi accentuée ou trop présente n’est pas bénéfique.
La pression psychologique, la réaction de la société, les regards de l’entourage ne sont pas encore favorables à la prise d’une telle loi. Le niveau d’acceptation des personnes dépistées VIH positives est loin, lui aussi de la tolérance. Pour nous, laissons tomber cette loi pour au moins dix ans. Car, elle peut contribuer à faire rejeter le Dépistage. On dira, c’est mieux d’ignorer son statut que de prendre 20 ans de prison pour avoir entrepris de faire le test, un acte citoyen et moral. Cette loi n’encourage pas le Dépistage. Selon l’EIS, l’Enquête sur les indicateurs du sida réalisée en 2005, seulement 6 à 8 % des Ivoiriens ont fait leur test.
Cette loi est discriminatoire. Pourquoi, pas une loi sur la transmission du virus de l’hépatite C qui n’a pas de traitement jusqu’à ce jour ou une sur la transmission des autres infections sexuellement transmissibles. Le VIH est aujourd’hui devenu une simple infection. Au lieu de prendre une loi pour punir les Personnes vivant avec le VIH qui n’assument pas leur statut pour l’annoncer courageusement, on devrait encourager à faire le test du Dépistage VIH en banalisant le mal à VIH en le logeant à la même enseigne que six, sept autres infections et maladies. Parce que le sida n’existe plus ou ne doit plus exister. Le VIH lui n’a pas encore de traitement curatif.
Cette phase finale de la l’évolution du Virus d’Immunodéficience Humaine n’atteint plus la phase sida et ne doit plus l’atteindre.
Si des efforts d’accès universel au traitement du VIH sont déployés.
Nous proposons la promotion du dépistage Volontaire, la prise en charge globale des infections opportunistes et la lutte accrue contre la Discrimination et la Stigmatisation à l’endroit des PVVIH (Personnes Vivant avec le VIH) à la place de cette loi qui est (dans le présent contexte) suicidaire.
Et fait régresser les efforts fournis dans le domaine de la lutte contre le VIH et le sida en Côte d’Ivoire.
Lorsque l’on regardera le VIH tel qu’il est, c’est-à-dire une maladie chronique, banale et non mortelle, en ce jour-là, une telle loi pourrait être prise.
Cette loi est discriminatoire. Pourquoi, pas une loi sur la transmission du virus de l’hépatite C qui n’a pas de traitement jusqu’à ce jour ou une sur la transmission des autres infections sexuellement transmissibles. Le VIH est aujourd’hui devenu une simple infection. Au lieu de prendre une loi pour punir les Personnes vivant avec le VIH qui n’assument pas leur statut pour l’annoncer courageusement, on devrait encourager à faire le test du Dépistage VIH en banalisant le mal à VIH en le logeant à la même enseigne que six, sept autres infections et maladies. Parce que le sida n’existe plus ou ne doit plus exister. Le VIH lui n’a pas encore de traitement curatif.
Cette phase finale de la l’évolution du Virus d’Immunodéficience Humaine n’atteint plus la phase sida et ne doit plus l’atteindre.
Si des efforts d’accès universel au traitement du VIH sont déployés.
Nous proposons la promotion du dépistage Volontaire, la prise en charge globale des infections opportunistes et la lutte accrue contre la Discrimination et la Stigmatisation à l’endroit des PVVIH (Personnes Vivant avec le VIH) à la place de cette loi qui est (dans le présent contexte) suicidaire.
Et fait régresser les efforts fournis dans le domaine de la lutte contre le VIH et le sida en Côte d’Ivoire.
Lorsque l’on regardera le VIH tel qu’il est, c’est-à-dire une maladie chronique, banale et non mortelle, en ce jour-là, une telle loi pourrait être prise.
Sinon, tandis que le Ministère de la lutte contre le sida (MLS), le Ministère de la Santé, de l’Habitat et de la Population (MSHP), le Réseau Ivoirien des Organisations des Personnes Vivant avec le VIH (RIP+), le PEPFAR et leurs partenaires s’apprêtent à institutionnaliser une Journée Nationale de Conseil et Dépistage Volontaire (JNCD), l’adoption de cette loi est une façon véritable de ramer à contre courant.
GANHOUE Israël
GANHOUE Israël
DETECTIVE
Etre médecin respectant toutes les clauses du serment d’Hippocrate est une chose, avoir de l’empathie pour ses patients et en particuliers pour ceux qui vivent avec le VIH en est une autre. L’Amour et la compassion ne s’improvisant pas, tout est une question de personnalité. Nous avons retrouvé toutes ces qualités chez le Docteur NIOBLE.
Il exerce à AFOSUC, une formation sanitaire à base communautaire située à Yopougon depuis le 18 février 2004. C’est à partir du 28 janvier 2005 qu’il s’adonne à la prise en charge médicale des PVVIH pour qui, il est une véritable source de réconfort. Selon des témoignages recueillis auprès des PVVIH suivies par notre médecin, il est très accessible et disponible, simple, courtois et s’intéresse beaucoup à la vie des PVVIH. Ils sont tous unanimes, ce médecin apporte beaucoup aux PVVIH. Même en dehors du Centre, il est très ouvert. Un exemple à suivre…
Merci infiniment Doc !
NIODA Providence
Il exerce à AFOSUC, une formation sanitaire à base communautaire située à Yopougon depuis le 18 février 2004. C’est à partir du 28 janvier 2005 qu’il s’adonne à la prise en charge médicale des PVVIH pour qui, il est une véritable source de réconfort. Selon des témoignages recueillis auprès des PVVIH suivies par notre médecin, il est très accessible et disponible, simple, courtois et s’intéresse beaucoup à la vie des PVVIH. Ils sont tous unanimes, ce médecin apporte beaucoup aux PVVIH. Même en dehors du Centre, il est très ouvert. Un exemple à suivre…
Merci infiniment Doc !
NIODA Providence
MANGEONS SAINEMENT
Pour faire une assiette de salade de fruits, il nous faut, pour 4 personnes :
4 bananes douces mûres,
1 citron,
1 mangue,
1 papaye mûre,
Une cuillérée de sucre,
Un peu d’eau
Pour commencer, découper la mangue et la papaye en dés, râper le citron et conserver le zeste.
Faire le caramel en mélangeant le sucre et l’eau pour obtenir le caramel plus ou moins onctueux et le réserver.
Découper enfin les bananes en rondelles et les arroser du jus de citron pour ne pas qu’elles noircissent. Dresser le tout dans une assiette, puis arroser les fruits du caramel obtenir à partir du mélange du sucre et de l’eau.
Pour la touche finale, saupoudrer avec le zeste de citron. Servez frais et surtout bon appétit.
NIODA Providence
UNE FEMME SERO POSITIVE VOUS PARLE : J'AI EU DEUX ENFANTS SEROPOSITIVE
Famille Adorable, réussite professionnelle : Madame Y. Joyce est jeune et belle, bref elle est comblée. Pourtant, elle a une particularité, elle est séropositive. Cette jeune dame sympathique et souriante nous intrigue par sa sérénité et sa joie de vivre. Positive Attitude l’a rencontrée pour vous. Elle a accepté de nous accorder cette interview.
PA : Comment, avez-vous pris connaissance de votre statut sérologique ?
YJ. : Après plusieurs années de maladies, mon mari a décidé de faire son test de dépistage qui malheureusement s’est révélé positif. Moi, je n’étais pas malade, mais pour me libérer de ce doute, j’ai décidé avec l’accord de mon époux. J’ai donc été dépistée positive à la suite de mon mari.
PA : Comment avez-vous réagit ?
YJ. : Ce n’était pas du tout facile, je l’avoue. C’était même très difficile, car dans au fond de moi, j’espérais le contraire. J’ai même fait plusieurs jours de jeûne pour demander à Dieu de m’épargner. Mais, il en a été autrement. J’ai versé toutes les larmes de mon corps. Dieu merci, mon mari était là pour me soutenir. PA : Nous remarquons sur votre bureau, des photos d’enfants, combien en avez-vous ?
YJ. : J’ai cinq enfants, j’ai trois avant que je n’ai connaissance de mon statut et deux après l’après de mon test.
PA : Est-ce dire que vous deux derniers enfants sont séropositifs ?
YJ. : Non, Grâce à Dieu Non !
PA : Comment cela est-il possible ? Votre mari et vous êtes séropositifs et vous mettez au monde deux enfants séronégatifs.
YJ. : (Rires …) J’avais des doutes au début lors de ma première grossesse post test, mais, auparavant j’avais pris le soin de demander à mon médecin traitant. Qui vu que je ne suis pas sous traitement avec un taux de CD4 supérieur à la moyenne m’a donné son OK.
J’ai alors suivi toutes ses prescriptions, c’est-à-dire les trois consultations prénatales, les échographies, et enfin la prise de la Névirapine lors de mon travail. Et grâce à Dieu tout s’est bien passé pour mes deux dernières grossesses.
PA : Comment se porte actuellement votre famille ?
YJ. : Très bien, nous sommes une famille normale comme tout autre, nous sortons les Week-end. Les enfants vont à l’école, exceptée la dernière qui a seulement 18 mois.
PA : Après vos tests respectifs, comment se porte votre couple au niveau des rapports sexuels ?
YJ. : (Rires…, elle prend un air décontracté), mon couple se porte à merveille. La seule différence c’est que nos rapports sont protégés.
PA : Si vous vous protégez, comment avez-vous pu concevoir vos derniers ?
YJ. : Comment je l’ai dit tantôt, avant chaque grossesse, nous demandons l’avis du médecin, il nous donne des astuces pour minimiser les risques de surinfections.
PA : Vous êtes toute belle, malgré vos maternités et votre statut. Comment faîtes –vous ?
YJ. : D’abord, j’ai 33 ans et pour moi, rien a changé après mon test. Seulement, j’observe une hygiène de vie très stricte pour éviter de tomber malade, je me rends régulièrement au centre de santé pour mon suivi médical. Sinon, à part cela, je travaille, je me pouponne. J’aime me sentir belle et propre. Je vous compte une petite anecdote… j’ai plein de produits de beauté et mon mari s’en plaint. Pour moi en tout cas, être séropositive, n’est pas la fin de la vie et c’est ce qui est juste. Ça même été l’occasion pour moi de réaménager et d’harmoniser ma vie. C’est le début quoi … C’est la renaissance…
PA : Merci beaucoup Madame Y Joyce, qu’avez-vous d’autre à dire à notre lectorat pour terminer ?
YJ. : Je vous remercie de me donner la parole, je plaide auprès de tout le monde d’aller faire son test. Car c’est le début d’une nouvelle vie et non la fin lorsqu’on est positif.
Interview réalisée par
NIODA Providence
J’ai alors suivi toutes ses prescriptions, c’est-à-dire les trois consultations prénatales, les échographies, et enfin la prise de la Névirapine lors de mon travail. Et grâce à Dieu tout s’est bien passé pour mes deux dernières grossesses.
PA : Comment se porte actuellement votre famille ?
YJ. : Très bien, nous sommes une famille normale comme tout autre, nous sortons les Week-end. Les enfants vont à l’école, exceptée la dernière qui a seulement 18 mois.
PA : Après vos tests respectifs, comment se porte votre couple au niveau des rapports sexuels ?
YJ. : (Rires…, elle prend un air décontracté), mon couple se porte à merveille. La seule différence c’est que nos rapports sont protégés.
PA : Si vous vous protégez, comment avez-vous pu concevoir vos derniers ?
YJ. : Comment je l’ai dit tantôt, avant chaque grossesse, nous demandons l’avis du médecin, il nous donne des astuces pour minimiser les risques de surinfections.
PA : Vous êtes toute belle, malgré vos maternités et votre statut. Comment faîtes –vous ?
YJ. : D’abord, j’ai 33 ans et pour moi, rien a changé après mon test. Seulement, j’observe une hygiène de vie très stricte pour éviter de tomber malade, je me rends régulièrement au centre de santé pour mon suivi médical. Sinon, à part cela, je travaille, je me pouponne. J’aime me sentir belle et propre. Je vous compte une petite anecdote… j’ai plein de produits de beauté et mon mari s’en plaint. Pour moi en tout cas, être séropositive, n’est pas la fin de la vie et c’est ce qui est juste. Ça même été l’occasion pour moi de réaménager et d’harmoniser ma vie. C’est le début quoi … C’est la renaissance…
PA : Merci beaucoup Madame Y Joyce, qu’avez-vous d’autre à dire à notre lectorat pour terminer ?
YJ. : Je vous remercie de me donner la parole, je plaide auprès de tout le monde d’aller faire son test. Car c’est le début d’une nouvelle vie et non la fin lorsqu’on est positif.
Interview réalisée par
NIODA Providence
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